Un ferry plus tard, les 4 roues du "campervan" se posent sur la terre sauvage de l'île du sud et c'est parti pour le big tour, d'est en ouest et du nord au sud, sur des routes longues et serpentines.
Nous commençons par l'Abel Tasman park (du nom du découvreur de l'île) puis nous descendons à pleins gaz le long de la côte ouest, hostile et déserte, où les villes et les stations d'essence qui vont avec, se comptent sur les doigts d'une main.
Pas de surf sur cette côte... trop exposée, trop ventée, trop escarpée, mais des paysages dignes de quelques films d'aventures.
Les Punakaiki, ou pancake rocks semblent tout droit sortis de Jurassic Park et caractérisent bien cette côte aussi ingrate que belle où nous ne servons pas de diner à des dinausaures oubliés mais aux redoutées "sand fly" toutes aussi voraces!!! Ces moucherons ridiculement petits sont la plaie du secteur et vous rendent la vie impossible, mais bon.. on y survit!!
Le Fox glacier, un peu plus au sud... grandiose... avant de bifurquer vers le centre.
En route vers Queenstown, la capitale du ski et des sports extrêmes, nous découvrons encore d'autres paysages à couper le souffle.
Impossible de ne pas se rendre au Milford Sound si l'on trace dans les parages; la route est un long cul de sac, mais au bout, si la météo est clémente, la perle de l'île du sud s'offre au visiteur: un fjord splendide, fameux pour ses chemins de randonnées et ses gites qu'il faut réserver un an à l'avance, ses forêts de mousse, ses routes étriquées bordées de falaises vertigineuses où ruissellent des dizaines de cascades. Un des bijoux du pays en plein coeur d'un immense parc naturel.
L'élevage de mouton est une religion ici et il y en a partout!!!
Nous arrivons sur les côtes du sud et de l'est, le surf est de retour au programme. La réserve des Catlins, les environs de Dunedin et de Christchurch ainsi que l'ensemble de la côte est regorgent de spots souvent quasi déserts. Il faudrait des mois pour tout découvrir et il faut déjà reprendre l'avion. Aotearoa est le nom maori de la Nouvelle Zélande, qui peut se traduire par "le pays du long nuage blanc". Nous avons donc conscience d'avoir été très chanceux car en un mois de trip au pays du long nuage blanc il n'a plu qu'une journée, ce qui est très rare selon les locaux qui parlait d'un été exceptionnellement sec. Tant mieux pour nous, heureux voyageurs-campeurs-surfeurs. L'Australie nous attend.
Une petite pensée pour tous les gens sympas que l'on a rencontrés, comme ce surfeur de Mongolie (oui oui!) et pour toutes les boites aux lettres qui nous ont fait sourire le long des routes.