Nouvelle Zélande…
Le petit continent, comme l’appellent les
insulaires, est une dénomination qui résume bien la richesse de ces deux îles
qui s’enchaînent à la jonction des plaques tectoniques pacifique et australienne. C’est la diversité des
paysages et de la végétation qui reste en mémoire après un mois de road
trip : mangroves, volcans, dunes de sable, côtes découpées et escarpées,
montagnes, fjords, baies immenses ou petites criques, forêts humides
recouvertes de mousses, plaines agricoles… tout y est réuni en un condensé
époustouflant.
Nous commençons par Piha, option intéressante
si l’on atterri à Auckland et que l’on veut passer la première nuit à la plage,
car ce n’est qu’à une heure de voiture de la métropole. La route est très belle
et descend violemment vers la mer en une série infinie de virages. Il y a des
« pongas » partout, ces fougères arborescentes emblèmes de la
Nouvelle Zélande et que l’on retrouve sur le drapeau des All Black. C’est vert,
même au coeur de l’été austral. Bienvenue au pays du Seigneur des Anneaux!
Piha est un petit village niché entre colline
et océan, qui, avec ses imposants rochers sombres, célèbres depuis le film La leçon de piano, offre un panorama
exceptionnel et surtout des spots très exposés à la houle.
Deux jours plus tard, nous faisons un stop à
Muriwai, une superbe et sauvage plage de sable noir qui s’étend à perte de vue
vers le nord. Les locaux partent faire de la pêche et remontent ces grandes
langues de sable en 4X4. Il y a un beau pic parfait, 1m20 qui déroule
proprement, et à la clé une belle session. Le lendemain, nous alors que nous
descendons vers le sud en direction de Raglan, a lieu sur cette même plage une attaque
mortelle de Grand Blanc. L’annonce de la nouvelle nous laisse bouche bée, car,
même si les eaux sont connues pour être fréquentées par le Grand blanc, les
attaques restent très rares.
Nous surveillons les rentrées de houle. Il y a des dizaines de spots sur chaque portion de côte et tellement de possibilités qu'il est impossible de tout voir. Finalement, direction Raglan, incontournable et mythique.
Impossible de longer la mer de Tasman pour se rendre là-bas, il faut tracer dans les terres car de nombreuses portions de côtes sont sans réseau routier et donc inaccessibles.
La baie de Raglan est immense et les points de vue superbes. Nous arrivons au soleil couchant, juste le temps de voir les lignes régulières sur l'océan.
A Raglan se mettre à l’eau est forcément
accompagné d’un sentiment de malaise après l'attaque de requin, mais il y a de bonnes sessions en
perspective ; la houle n’est pas énorme mais c’est glassy et les lignes
sur l’océan laissent augurer du potentiel de la vague lorsque les conditions sont
optimales. On comprend vite pourquoi Raglan est le spot le plus célèbre du
pays. Avec ses trois baies successives (Indicator, Whale Bay et Manu Bay), la
houle s’enroule autour des pointes rocheuses et déferle sur plusieurs centaines
de mètres à chacun des trois spots.
David
Si Raglan est le spot le plus connu,
l’île du nord regorge de vague toutes aussi belles. Shipreck, tout a bout du
Northland, éloignée de tout, a un peu la même configuration et offre une longue gauche. il faut juste se motiver pour quelques heures de voiture car la route est longue depuis Auckland, ou en profiter pour visiter le Northland qui regorge de baies, de spots et de paysages côtiers magnifiques.
La houle manque un peu de consistance mais on imagine bien ce que la vague peut donner avec de la taille.
Avant de redescendre vers la sud, une escale dans le Coromandel sur la côte est. La péninsule est magnifique et touristique mais on comprend pourquoi!
Il y a des vagues sur toutes les côtes de
l’île, et le temps nous manque pour tout découvrir. Nous orientons notre choix
sur la Surf Highway, au sud ouest de Raglan, une route côtière qui fait le tour d'un des Volcans de l'île, lardée de spots aux multiples orientations et surtout peu fréquentés!