lundi 21 février 2011

TOM FRAGER WITH THE ARAWAK!

Tom à l'atelier en train de récupérer sa planche avant de prendre l'avion pour des vacances méritées en Guadeloupe.



Compétition au moule, Tom termine premier devant un autre team rider swop, Jordan Ouslati! Et chez les filles, Kim Véteau, nouvelle team rideuse swop, s'octroie une belle première place...
Quel podium! :-)


L'interview de Tom dans le journal France-Antilles:

Tom, que faites-vous en Guadeloupe?
Je suis venu me reposer. Je sors d'une tournée de 80 concerts et je suis en pleine réalisation de mon troisième album. J'ai fait beaucoup de studios. J'avais besoin d'un break, d'un long break de six semaines. Besoin de me laver l'esprit après deux ans à bloc. Même si j'étais rentré l'an dernier pour les fêtes, je n'avais pas passé suffisamment de temps. Là, je vais me reposer, voir ma famille, voir mes potes, faire du surf!



Vous surfez donc toujours...
Ca faisait longtemps que je n'avais pas été à l'eau, même si j'essaye toujours de trouver un créneau pour aller à l'eau. Je suis installé dans les Landes et dès que je peux, je vais à l'eau.


A quand remonte votre dernière compétition de surf?
Il y a tout juste un an, la même compétition, ici, au Moule. Et j'avais gagné (rires)!



Vous qui jouez devant des milliers de personnes, quelles sensations avez-vous dans une compétition de surf locale?
C'est top, je prend mon lycra, je suis avec mon frère Tim, mes amis et les petits jeunes qui fracassent. Et puis je me suis rendu compte que j'avais toujours envie de gagner. En fait, j'ai fait beaucoup de compétitions étant jeune et je surfe désormais sans pression, relâché et j'ai, donc, plus de réussite.




Comment jugez-vous le niveau du surf guadeloupéen aujoud'hui?
Ca surfe vraiment bien. Il y a une nouvelle approche du surf, avec beaucoup plus de manoeuvres aériennes. Moi je suis resté classique, tout en courbes (rires). Jordan Oueslati est nettement au-dessus des autres et il y a beaucoup de petits très bons.



Doué en surf, doué en musique. Vous n'avez pas de regret dans le choix de carrière finalement?
Non pas du tout! Car j'ai réussi dans ce que je fais. J'ai poussé à fond le surf, j'ai fait plusieurs compétitions WQS (2e division mondiale) et j'aurai pu tenter le WCT (1re division). Mais j'avais besoin de vivre autre chose. Je n'étais pas fait pour le surf de haut niveau. Je connaissais mes limites.


Le surf est mon jardin secret, j'en fais pour me ressourcer. La musique s'est installée dans ma vie alors que je me demandais ce que j'allais en faire. J'ai eu une révélation. J'ai osé me lancer, j'ai rencontré les bonnes personnes. J'ai mis dix ans pour y arriver. Aujourd'hui la musique représente la liberté totale, l'expression, le partage; elle a une dimension collective que le surf n'a pas. Je me sens plus utile dans mon rôle de musicien que dans mon rôle de surfer.



Finissons donc par quelques notes musicales: entre deux desseins de surf en Guadeloupe, allez-vous créer de nouvelles chansons?
Oui, j'ai plein de titres, je vais me mettre devant l'ordinateur avec un casque, je vais écrire. J'ai plein de bonnes vibrations ici. J'y ai passé toute mon enfance. Je sais que je vais repartir en pleine forme physique et mentale pour l'année 2011. Je vais sortir un troisième album avec des duos prestigieux et forcément plus de maturité.







Un grand merci à Hanaé Véteau, Corine Bisso et Pauline Hardouin pour les photos de Gwada!