Pages

dimanche 22 mai 2011

CALIFORNIA 1/4: LOS ANGELES- SAN FRANCISCO


Depuis le temps qu'on voulait mettre quelques photos de notre trip en Californie.. voilà c'est fait. Difficile de trier mais il a bien fallut se décider à faire une petite sélection.



La voiture récupérée à l'aéroport, nous traçons direct, direction San Francisco par la nationale one, une des plus belles routes des Etats-Unis. Musique à fond, vitre baissée pour profiter du doux climat hivernal, nous nous glissons dans le flux des voitures sur les highways à deux fois six voies. C'est déjà le dépaysement!


Un petit stop à Venice beach et c'est l'immersion dans l'Amérique et ses clichés: basketteurs longilignes, types bodybuldés qui poussent de la fonte à ciel ouvert le long de la promenade, jeunes et moins jeunes qui fument des pipes de crack ou de meth à la vue de tout le monde assis sur les parterres de gazon, boutiques de tatoueurs un peu partout, skateurs et autres acrobates qui font le show devant un public attentif et impressionné, vendeurs de "coffee shops" installés tout le long qui vous hèlent en proposant quelques ordonnances faciles, pins-up en patin à roulettes et short court qui vous frôlent à toute vitesse...



Le temps d'écarquiller les yeux devant ce spectacle haut en couleurs et d'écouter de vieux hippies tambouriner sur leurs instruments, le soleil décline. Venice beach n'étant pas vraiment un lieu fréquentable dès la tombée de la nuit, nous reprenons la voiture. Il y a des graphs plus beaux les uns que les autres sur les murs.


Le premier soir nous offre un de ces magnifiques couchers de soleil comme la Californie sait les faire. Un sunset à Malibu ç'est un peu comme ces impressions vintages toute orange sur les vieux tee shirts de surf des années 80. Terrible!


Malibu c'est le début de cette longue route qui longe la côte jusqu'à San Francisco. Du petit matin jusqu'à la nuit noire, c'est un défilé de voiture et de planches de surf déballées de leur housse sur le petit parking... Ambiance à l'eau super bonne, il y a tous les âges, ici tout le monde surfe et surtout pas sur des boards en plastiques made in Asia, on ne voit que des customs plus beaux les uns que les autres et du shape local.

Petite session bien sympa. La vague est petite mais bien longue, il y a du monde à l'eau, surtout des planches vintages et des longboards. Alors que la plupart des surfeurs sont en intégrale 3/2, une fille superbement bien foutue débarque à l'eau (véridique)... en string léopard! Pas frileuse la nana! Ca fait pas mal d'heureux sur le spot! Comme quoi le bonheur ne tient pas à grand chose.


Nous filons sur la nationale one, la côte commence à se découper de façon plus brutale et les collines à s'escarper jusqu'à devenir de hautes falaises sur certains tronçons. Avec un peu de chance on peut voir des baleines au large et bien plus facilement des lions de mer. Sur le trajet il y a Santa Barbara, Salinas (la ville de l'écrivain John Steinbeck), Big Sur (où aimait séjourner Henri Miller et Jack London), Santa Cruz... On ne se mettra pas à l'eau à Santa Barbara, un jeune bodyboarder de 19 ans est décédé suite à l'attaque d'un grand blanc quelques jours plus tôt.. Oups... Sur le coup, ça refroidit un peu..

C'est une côte extrêmement sauvage et protégée; entre les villages ou les petites villes, c'est totalement inhabité, parfois sur plus d'une centaine de kilomètres. Il n'y a rien d'autre que la mer, la route étroite, de grandes forêts, des vagues un peu partout. C'est la Californie des origines. C'est aussi le plus grand sanctuaire marin des Etats Unis avec de très grands fonds entre 1000 et 4000 mètres qui génèrent une eau froide et chargée de plancton. Autant dire qu'il y a du shark!




Après plusieurs jours, nous arrivons à Santa Cruz, ville mythique pour ceux qui aime le skate et le surf. Ce n'est rien de dire que David est excité comme un pou. La baie est immense et la vague de Steamer Lane qui y déferle l'est tout autant. En fait on ne peut pas englober la vague d'un seul regard, il faut effectuer une rotation panoramique et risquer une luxation du cou quand un surfer prend une vague. C'est aussi l'endroit ou nous verrons le plus de filles à l'eau, il y en a vraiment beaucoup plus qu'ailleurs.





Les plus témaires se mettent à l'eau sur la pointe rocheuse à l'entrée de la baie. La plus grosse vague pête au loin de cette pointe et il faut soit y aller à la rame depuis le bas des falaises (mais éviter la série qui casse au même endroit) soit se jeter du haut des rochers sur la droite en faisant un bon gros jump dans l'eau avec la planche.










Nous continuons à remonter vers San Francisco, la température de l'air descend à peine, jusqu'au bout la côte se révèle splendide. On s'imagine en Jack Kerouac, roulant juste pour le plaisir...



Petit détour pour aller voir Maverick, on se paume un peu, c'est pas indiqué et pas évident à trouver. L'endroit n'est pas avenant avec sa falaise noire et son installation militaire. La vague ne marche pas, mais on peut s'imaginer aisément sa dangerosité vu la configuration du site. Gloups!
Demain San Francisco!